Jour 5
Aujourd’hui c’était difficile mentalement. Je crois que je reviendrais plus voler en Italie l’été.
Les montagnes sont trop basses et c’est trop stable. On va voir comment j’avance demain, mais à ce rythme, j’en ai pour deux mois.
Récapitulatif de la journée. Je me lève très fatiguée malgré l’endroit paradisiaque où j’avais planté ma tente. Mais c’est pas grave, la motivation est grande.
En plus de ça, contrairement aux prévisions, il y a déjà des cumulus dans le ciel.
Ça devrait être le signe d’une belle instabilité !
Un bon müesli et café me donnent l’énergie qu’il faut pour 2h30 de marche afin de rejoindre le col San Jorio.
Il fait la frontière avec l’Italie. Malgré les 950m de dénivelé, la chaleur et le sac, je prends du plaisir à marcher dans cette nature sauvage.
Je découvre de nouveaux paysages aux parfums du Sud. C’est si beau !
Arrivée au col, je prends une longue pause dans un refuge et mange une assiette de polenta au sanglier.
Il y en a beaucoup ici – hier soir je les ai entendu et c’est pas très rassurant.
Aujourd’hui c’était difficile mentalement. Je crois que je reviendrais plus voler en Italie l’été.
Les montagnes sont trop basses et c’est trop stable. On va voir comment j’avance demain, mais à ce rythme, j’en ai pour deux mois.
Récapitulatif de la journée. Je me lève très fatiguée malgré l’endroit paradisiaque où j’avais planté ma tente.
Mais c’est pas grave, la motivation est grande.
En plus de ça, contrairement aux prévisions, il y a déjà des cumulus dans le ciel. Ça devrait être le signe d’une belle instabilité !
Le ciel est splendide, ça fait trop plaisir de voir des cumulus partout !! Les plafonds sont bas mais je suis optimiste.
Je décolle pas loin du refuge et là c’est l’extase ! Ça monte tout droit sous les nuages. Je crie de joie !! J’arrive au bout de la petite crête et là je me dis que je dois faire un maximum d’altitude pour avancer.
J’enroule au bord du nuage pour monter plus haut que sa base. Youhouuuuuuu !!!! Un highlight du voyage, c’est magique.
Je transite avec une bonne altitude vers la prochaine montagne.
Mais je me rends compte que le vent ne pas pas rendre le vol simple.
En effet, je suis sous le vent de l’ouest et je ne peux pas m’appuyer contre le relief pour monter.
Je m’écarte et trouve un thermique sous le vent. J’avance encore un peu, mais là je ne trouve plus rien et perds toute mon altitude.
J’étais assez haute avant pour traverser le lac de Côme mais je voulais absolument monter un plus pour avoir de la marge.
Quelle misère ! J’ai encore l’espoir de trouver un thermique au-dessus du village en voyant des arbres bouger et des hirondelles voler.
Mais non. Me voilà de nouveau à 200m d’altitude avec 33 degrés…
Là je suis complètement démotivée. Je suis trempe de sueur.
Il faut que je trouve un moyen de me remonter le moral.
Ça y est ! J’ai la solution: se baigner au lac et prendre le bateau pour traverser.
J’ai trouvé un petit hôtel de l’autre côté pour passer la nuit.
En plus de laver mes habits, je profite d’un petit supermarché pour faire le plein de müesli, barres de céréales et soupe de pâtes asiatique car je n’ai plus rien à manger dans mon sac.
J’espère que cette nuit sera reposante et que je serais d’attaque demain pour enchaîner avec 1300m de dénivelé.