Cette passion qui a changé ma vie.
Le parapente, je l’ai découvert en faisant un vol biplace lorsque j’étais adolescente. J’avais adoré mais je ne savais pas que c’était un sport accessible à tout public. C’est il y a 5 ans, à l’âge de 25 ans, en rencontrant deux parapentistes au sommet d’une montagne que j’ai eu le déclic. J’ai contacté une école en Suisse romande pour apprendre à voler et l’aventure a commencé !
Rapidement, j’ai une attirance pour le vol de distance. Les progrès sont rapides grâce aux copains de vols, la Swissleague et ma motivation débordante. Le marche&vol devient aussi une discipline qui me plait énormément. Après ma première compétition, j’ai la chance de pouvoir intégrer la X-Alps Academy créée par le champion Chrigel Maurer. Les entrainements avec l’équipe me permettent d’évoluer dans un cadre sûr et de bénéficier des meilleurs conseils possibles.
En 2021, je décide de partir à l’aventure en vol bivouac sur 5 jours dans les Alpes. Malheureusement, je souffre d’un accident. Ma voile se ferme à une vingtaine de mètres du sol et je tombe sur mes deux jambes. Partiellement paraplégique, je passe 5 mois dans un centre de rééducation pour réapprendre à marcher. Un long combat. Mais ma passion brûlante pour le parapente est toujours là.
2022 fût compliqué. Je réalise mon rêve en obtenant ma licence biplace, mais j’ai beaucoup de remises en question concernant le vol de distance. La peur est souvent présente et je suis frustrée de ne pas réussir à voler comme avant. Je décide souvent d’aller poser car je n’ai pas de plaisir à cause des conditions trop fortes à mon goût. Je pense parfois à arrêter le parapente…
Grâce aux copains, gonflages, un psychologue et hypnothérapeute, je parviens à me sentir plus à l’aise sous mon aile et retrouve une certaine confiance.
En 2023, je réalise mes plus grands vols (record mondial inofficiel de 311km et record personnel de 415km au Brésil). Je réalise également un grand rêve: traverser une partie des Alpes à pied et en parapente. Partie du canton de Vaud, en Suisse, j’ai traversé le Valais, le Tessin et l’Italie pour aller jusqu’à Tolmin, en Slovénie.